Qu'est-ce qu'un code à barres ?

Histoire du code à barres :

En 1948, une chaîne de magasins alimentaires émet le besoin d’une solution de saisie automatique de données relatives aux produits passant aux caisses. Un professeur de Philadelphie va plancher sur ce besoin et présenter une solution dénommée « code à barres linéaire », basée sur le système de codage des bandes son de films et du code morse. Un premier brevet est déposé dès 1949, mais inexploitable en l’état. Ce n’est qu’en 1969 que la technologie va mûrir, date à laquelle la Sté Computer Identique Corporation installe les premiers lecteurs de codes barres. Elle est rejointe quatre ans plus tard par IBM qui standardise la codification avec l’Universal Product Code (UPC). De 1970 à 1980, les standards de codification se multiplient pour répondre aux exigences des différents secteurs d’activité. De 1988 à 1995 les codes dit « empilés » et « matriciels » voient le jour pour répondre à un volume d’information à encoder toujours plus important ; les uns reprenant la même technologie de lecture, les autres nécessitant une caméra.

A quoi sert un code à barres ?

Le code à barres est une technique de codification des informations, permettant de façon rapide, facile et précise de saisir des données. Cette technique consiste, à encoder des chiffres et/ou des lettres en utilisant une combinaison de barres et d’espaces de largeurs variables. Les barres doivent contraster avec les espaces, ce qui explique que celles-ci soient souvent noires sur fond blanc. La représentation graphique obtenue est optimisée pour une lecture optique, de manière à ce que le nombre affecté à ce code puisse, une fois le code barre balayé par le caissier au contrôle, être ensuite transmis à la mémoire de l’ordinateur pour rechercher un enregistrement associé dans sa base de données. L’enregistrement correspondant contient les données descriptives du produit (description du produit, du vendeur, du nom, du prix, de la quantité en inventaire, etc.), qui pourront être envoyées à la caisse de manière à être imprimées sur le ticket de caisse.

Principaux avantages du code à barres ?

Grâce à ses nombreux avantages par rapport aux autres techniques d’identification, le code à barres s’est rapidement substitué à l’entrée de données sur clavier comme méthode de collecte des données : les informations ainsi codifiées peuvent être traitées par un ordinateur et lues rapidement en limitant considérablement les risques d’erreurs humaines. L’identification automatique par codes barres permet de limiter les temps de saisie, d’éliminer les erreurs de saisie, d’effectuer un suivi précis et rapide des stocks, d’optimiser des surfaces de stockage, etc., et par voie de conséquence de réaliser des gains de temps considérables. La redondance de l’information sur toute la hauteur du code permet de garantir l’information et ce même si une partie du code est illisible suite à des défauts d’impression, des déchirements légers ou encore des frottements. De plus, la lecture automatique autorise l’interconnexion des systèmes d’information et leur mise à jour en temps réel. La gestion des données de codes barres est ainsi devenue un outil indispensable au sein de l’entreprise pour améliorer la productivité et augmenter sa rentabilité. La facilité et le faible coût d’impression des codes barres sont exemplaires, grâce aux nombreuses technologies, supports et consommables d’impression disponibles. Le code à barres peut aisément accompagner d’autres informations nécessaires à un étiquetage et voit de fait son coût de revient diminuer. En outre, le code à barres s’inscrit parfaitement dans des process automatisés, grâce à la possibilité de le lire à distance, à la volée et à grande vitesse au moyen de lecteurs/scanners lasers ou CCD.

Principales applications du code à barres ?

Le code à barres trouve son application partout où la saisie manuelle est sujette à erreurs ou pertes de temps : la gestion classique peut être réalisée manuellement ou bien par saisie informatique. Cependant, le résultat n’est jamais fiable à 100%, et il est donc nécessaire d’envisager l’utilisation de l’identification automatique. Cette solution offre des gains considérables par rapport à une solution de saisie manuelle existante (consommation moindre des ressources humaines, matérielles et financières de l’entreprise). L’identification automatique est aussi bien nécessaire dans notre vie quotidienne (supermarchés, bibliothèques, hôpitaux), que dans les entreprises (réception des marchandises, stockage dans les entrepôts, suivi de la production). Elle permet le contrôle des matières premières, la traçabilité et le suivi des produits envoyés en réparation, l’optimisation de l’utilisation des ressources humaines, etc.

Les principales applications sont la traçabilité des produits et des composants, la gestion des stocks, la prise de commandes, le suivi des expéditions, les enquêtes en GMS, etc.

Comment les codes barres sont-ils lus?

Lors du passage de la source lumineuse émise par le lecteur code barres sur les barres sombres et claires d’un code à barres, l’intensité lumineuse (également appelée la réflectance) varie : la source lumineuse du lecteur est absorbée par les barres foncées et reflétée par les espaces clairs. Celle-ci est captée par le récepteur photosensible du lecteur, puis amplifiée, filtrée et digitalisée pour être convertie en information numérique qu’un décodeur retranscrit en caractères ASCII directement exploitable par un système informatique par le biais d’une liaison hertzienne ou filaire.

Quels sont les principaux codes barres ?

Il y a beaucoup de types de codes barres,  utilisés comme normes dans diverses industries. Santé, fabrication, détail, etc. tous ont des symboles conventionnels propres à leur industrie et ne sont pas interchangeables. Les plus répandus sont les codes 1D, également appelés codes linéaires, parmi lesquels on compte l’EAN 13, l’EAN 128, le Code 39, …

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